Présence entre les pratiques formelles, pour que s’estompe le gouffre douloureux séparant monde profane et monde spirituel.
La pratique est vaine si elle ne parfume pas notre quotidien. Comme le propose Satprem, « La solution est d’appliquer le silence mental là où il est apparemment le plus difficile. » C’est à dire, entre les temps de pratique, en marchant, en mangeant, en se reposant, patiemment, constamment, partout. Et de basculer peut-être dans l’instant présent.
« Au lieu de vivre n’importe comment, dispersé dans une multitude de pensées qui non seulement n’ont aucun intérêt, mais sont épuisantes comme une scie, on assemble les fils épars de sa conscience et on travaille, on travaille sur soi à chaque instant, et la vie commence à prendre un intérêt tout à fait inusité, parce que les moindres petites circonstances deviennent l’occasion d’une victoire ».
Texte repris par Jean Lechim.
Parce qu’il s’agit bien de cela. Rassembler sa conscience dans les moments les moins opportuns. Etre un avec la vie, les événements. Se mouvoir avec le grand tout, arrêter de lutter et accepeter ce qui est.
Emilda
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